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Communiqué de presse - Dimanche 6 novembre 2016
 

Didac Costa :
La Solidarité avec un S majuscule

 

Revenu au port des Sables d'Olonne après un incident de ballasts et une panne électrique, le skipper espagnol est très déterminé à repartir au plus vite. "Nous allons faire tout ce qui est possible pour réparer et repartir. Toutes ces personnes qui nous ont apporté leur soutien sont notre moteur."

Didac Costa (ESP), skipper One planet One ocean, return after technical problems of the Vendee Globe, in Les Sables d'Olonne, France, on November 6th, 2016 - Photo Jean-Louis Carli / AFP / DPPI / Vendee GlobeDidac Costa (ESP), skipper One planet One ocean, problèmes techniques après le départ du Vendée Globe, aux Sables d'Olonne le 6 Novembre 2016 - Photo Jean-Louis Carli / AFP / DPPI / Vendee Globe © DPPI Après avoir pris le départ du Vendée Globe à 13h02 ce dimanche 6 novembre, Didac Costa a été contraint de faire demi-tour à peine une heure plus tard. En effet, quelques minutes après le départ le skipper espagnol décèle une innondation et un problème électrique à bord de son IMOCA60 One planet One ocean.

Escorté par un bateau de la SNSM, l'IMOCA60 One Planet One Ocean s'est amarré peu après 18h00 au ponton Vendée Globe aux Sables d’Olonne. L’équipe technique, qui avait embarqué peu avant l'entrée dans le port, entame immédiatement un état des lieux. Un tuyau de ballast s'est déconnecté et l'eau contenue dans l'un d'eux s'est déversée dans l'habitacle.  L'installation électrique est alors endommagée.

A peine le bateau amarré, des teams proposent leur aide, tout comme les pompiers des Sables d'Olonne. La team de Bureau Vallée met à disposition son matériel ainsi que l'expertise de son team manager, Servane Escoffier. Servane connaît par coeur ce bateau pour avoir couru la Barcelona World Race en 2007. La team Le Souffle du Nord se rend également disponible tout comme les pompiers qui interviennent immédiatement pour apporter leur soutien à l'un des leurs (Didac Costa est pompier à Barcelone). Le matériel électrique est alors osculté, l'eau pompée et le matériel débarqué pour être nettoyé et séché.

Le diagnostic complet sera établi demain matin lundi. Il sera alors possible de connaître l'ampleur des dégats et le temps nécessaire à la remise en état du système électrique.

Après avoir subi la foudre avant de quitter Barcelone, One planet, One ocean avait du être totalement ré équipé en matériel électronique. Grâce à une campagne de crowdfunding encore en cours, Didac Costa avait pu financer le matériel de remplacement et l'achat de fichiers météo.

Les mots de Didac Costa :
"Je suis entré et j'ai vu qu'il y avait de l'eau à l'intérieur du bateau j'ai donc décidé de déconnecter l'électronique pour qu'il n'y ait pas de dégâts considérables puis j'ai évalué ce qu'il fallait faire. Étant aussi proche du ponton du départ, la meilleure chose à faire était de revenir pour faire une révision du bateau et repartir le plus vite possible.
Je suis un peu déçu, même si maintenant ça va un peu mieux. Au moment ou ça t'arrive tu ne t'y attends pas mais j'ai vu ce qu'il s'est passé et ce qui pouvait arriver. Si j'étais allé plus loin ça aurait pu être bien pire. Nous allons tout faire pour régler le problème et repartir au plus vite.
Nous devons bien regarder les dommages causés. Ensuite nous confirmerons ce qui ne va pas, si l'eau a causé beaucoup de dégats ou pas. Nous devrions pouvoir repartir, ce que je ne sais pas c'est le temps que les réparations prendront."

Les mots de Jordi Griso, Team manager :
"Le ballast rempli d'eau s'est déversé dans le bateau quand celui-ci a gîté. Le tuyau de ballast s'était déconnecté. L'eau a coulé dans les différents compartiments où l'on trouve le moteur, les batteries... Didac est entré pour voir ce qu'il se passait et c'est à ce moment là qu'il a vu l'eau. Il a alors coupé tout le système électrique et a décidé de faire demi tour. La génératrice, qui est l'équivalent de l'alternateur du moteur, a été touchée. Les autres équipes se sont mobilisées et nous ont offert leur aide. La génératrice est très longue à remplacer, quelques semaines. Nous devons donc trouver une alternative. Les techniciens doivent revenir, ils étaient sur le chemin du retour pour Barcelone. Un alternateur à remplacer, ce n'est pas tant une question d'argent mais plutôt une question de temps. Nous devons aussi bien vérifier que l'eau n'ait pas endommagé d'autres appareils."

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